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Actualité 29 juillet 2024

Une étude menée chez les éleveurs laitiers de l’AOP Chaource révèle leurs besoins

Une enquête réalisée début 2024 auprès de 47 exploitations volontaires sur 54 au sein de l’AOP Chaource par les Chambres d’agriculture de l’Aube et de l’Yonne dans le cadre d’une convention de partenariat entre la Chambre d’agriculture de l’Aube, le Syndicat du Chaource et le PETR Othe-Armance avec le soutien de la Région Grand Est met en avant

un âge moyen de 46 ans chez les exploitants (contre 50 ans au niveau national).

62% se montrent satisfaits de leurs conditions de travail contre 38% qui ne le sont pas,

32% trouvent que leur qualité de vie est normale voire en hausse, 26% sont satisfaits contre 28% qui souffrent de la pression mentale,  12% qui sont mitigés à cause des contraintes annuelles et 2% soit un exploitant qui trouve que sa qualité de vie est insuffisante,

une pénurie en main d’œuvre est régulièrement évoquée, 52% des répondants ont exprimé un besoin sur ce point,

en terme de projets, 25% des exploitants souhaitent investir dans les bâtiments, 21% dans l’installation de panneaux solaires, 10% veulent acheter du matériel, 7% augmentent le troupeau laitier, 5% installent un associé, 3% prévoient l’achat de foncier, 3% ont un projet de micro méthanisation, 3% veulent automatiser, 2% pensent à la retraite; quand 16% n’ont pas de projets pour les années à venir (agriculteurs proches de la retraite, vitesse de croisière atteinte, ont déjà fait des projets sur les dernières années, ne souhaitent plus passer du temps) et 5% arrêtent le lait,

28% identifient la rentabilité et la viabilité des exploitations comme force, 15% s’estiment bien installés et bien équipés, 13% pensent que faire de l’élevage est une force, 12% parlent de l’autosuffisance de leur système, 9% ont un parcellaire proche, 8% une exploitation diversifiée, 5% sont propriétaires de la quasi-totalité de leur parcellaire, 5% valorisent le travail en famille, 4% répondent avoir la chance d’être dans l’AOP Chaource,

56% évoquent une faiblesse financière (mauvaise rémunération du lait, dépendance aux primes, charges en augmentation, endettement élevé dû à des installations récentes, remboursement des annuités, masse salariale, rachat d’exploitation), 17% ont des difficultés avec leur parcellaire, 7% évoquent l’élevage, 6% le travail solo, 4% ont des bâtiments vétustes, 2% ne s’entendent pas en famille, 2% sont inquiets sur le climat, enfin 6% ne se trouvent pas de faiblesses,

56% des exploitants ont déjà réfléchi à la transmission de leur exploitation. Les transmissions peuvent être en cours, à venir, en réflexion ou réalisées.

Suite à ces résultats, un travail va être mené entre les acteurs de la filière Chaource, en partenariat avec la Chambre et le PETR afin de trouver des solutions aux différents sujets abordés dans cette enquête.

Article publié le 29 juillet 2024